Laurent Berger: "la CFDT ne sera pas dans la rue le 10 septembre"

Publié le par cfdt92@cg92.fr

 

Le secrétaire général de la CFDT, interrogé sur BFMTV et RMC ce 29 août, a réaffirmé son soutien à la réforme de retraites présentée par Jean-Marc Ayrault. Il a cependant émis des critiques à l'encontre de certaines mesures.

Soutien mais pas approbation béate. Voilà comment on peut résumer la position de la CFDT vis à vis de la réforme des retraites annoncées mardi 27 août par Jean-Marc Ayrault.

Ce jeudi 29 août sur BFMTV et RMC, le secrétaire général de la confédération a ainsi voulu prendre quelques distances avec la ligne gouvernementale alors que la CFDT est la seule grande organisation à avoir approuvé globalement la réforme. " C'est une bonne réforme sur le volet concernant la réduction des inégalités et celui du financement", a estimé Laurent Berger.

Il a cependant contesté que la réforme gouvernementale soit "un copier-coller" des propositions de la CFDT. Sa centrale aurait par exemple souhaité "qu'on aille plus vite dans les droits reconnus aux femmes". De même, il n'est pas d'accord avec le report à octobre de la revalorisation des pensions. "C'et un volet que nous ne soutenons pas".

 

Divergences avec la CGT

Mais la CFDT n'ira pas jusqu'à rejoindre les autres centrales qui appellent à manifester le 10 septembre. Il conteste en particulier la position de la CGT qui a appelé à manifester avant même de connaître les arbitrages de Jean-Marc Ayrault. "Ce n'est pas le même type de syndicalisme".

Baisse des charges

Concernant l'éventuel transfert de charges pour financer la branche famille évoquée par le gouvernement, Laurent Berger a rappelé que depuis longtemps, la CFDT est favorable à ce qu'une partie soit transférée vers la CSG". Mais il avoue ne pas savoir si le gouvernement suivra cette piste. En revanche, il s'est déclaré opposé à l'utilisation de la "TVA sociale".

Sur le débat autour du "ras le bol fiscal" et des hausses de prélèvements, Laurent Berger a reconnu "qu'au bout d'un moment, il y a une limite. On en est pas loin". Mais il a estimé que "la compétitivité des entreprises n'étaient pas seulement une question de charges". Ajoutant en visant le patron du Medef: "Pierre Gattaz a tort de réclamer la suppression de l'ISF et de la taxe à 75%". Il devrait lui dire la semaine prochaine lorsqu'il le rencontrera.

 

 

 

Publié dans Actu Syndicale

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